Histoire : La lunette des hirondelles | CIL Monplaisir - comité d'intéret local quartier monplaisir-lumiere Lyon

Histoire : La lunette des hirondelles

Plaque lunette des hirondelles - monplaisir lyon 8LUNETTE DES HIRONDELLES

En arrivant à Monplaisir par la grande rue de la Guillotière, vous passez devant « la Lunette des Hirondelles » !

La plaque est située à l’angle de l’avenue des Frères Lumière et de la rue Rollet.

Pourquoi cette plaque ?

Son intérêt : garder en mémoire l’histoire de Lyon, ce qui est important aujourd’hui où de nombreux témoignages du passé ont été gommés du paysage !

Vers 1830, sous les ordres du général Fleury, Lyon s’est doté d’une ceinture de forts pour se protéger d’ennemis venant de l’est !!

Pour ce qui nous concerne une série d’ouvrages protégeaient les nouveaux quartiers de la Guillotière, la ville s’agrandissant de ce coté là : fort de La Motte (Sergent Blandan) et fort de Villeurbanne (Montluc) entre autres.

Histoire du quartier Monplaisir-Lumière Lyon 8 - Fortifications

Dans l’alignement de ces forts existaient de petits ouvrages d’architecture militaire : redoute de forme carrée, et lunette de forme triangulaire.

La lunette des Hirondelles commandait l’extrémité du faubourg de la Guillotière face à la route de Grenoble et Chambéry. (ancien nom de la grande rue de Monplaisir puis des frères Lumière)

Construite en 1831, c’était un petit bâtiment abritant une quarantaine d’hommes capables uniquement de tirs d’infanterie. En service seulement entre une vingtaine ou trentaine d’années, la Manufacture des Tabacs sera construite à son emplacement, puis deviendra ensuite l’université LYON 3.

A noter que les chemins de fer, créés à cette époque, empruntaient les douves et fossés et suivaient les murs d’enceinte de la ligne de fortifications.

Pourquoi Hirondelles : il parait que la construction a pris ce nom car un mur blanc très proche était décoré d’un vol d’hirondelles rejoignant leur nid ? Ce sera le boulevard des Tchécoslovaques.

Ouvrage à consulter : Les défenses de LYON de François Dallemagne aux Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire

Texte de Geneviève COLAS